Religieuses de l’Assomption
C’est une folie de ne pas être ce que l’on est avec le plus de plénitude possible.

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Les sœurs de l’Assomption en Belgique appartiennent à la Province d’Europe du Nord qui forme une seule entité avec l’Assomption en Lituanie.
30 soeurs vivent et travaillent au sein de projets Assomption, à Bruxelles, Tournai, Ciney et Vilnius.
Partout le désir de faire connaître et aimer Jésus anime les sœurs.

    L’Assomption en Lituanie

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    L’Assomption en Belgique, un peu d’histoire

    Quand l’exil devient fête

    A la fin du XIIe siècle, sollicités par le comte de Moha, les moines de l’abbaye cistercienne de Villers s’installent au "Val de Rodum", bientôt relayés par des moniales. En 1210 est signée la charte de fondation, document officiel selon lequel l’abbaye est rattachée à l’Ordre de Citeaux. L’église abbatiale est consacrée huit ans plus tard par le Prince-Evêque Hugues de Pierpont ; l’abbaye change alors son nom originel et devient le "Val Notre-Dame". C’est à cette époque qu’arrivent à Liège des Bénédictines de Saint-Léonard (dont la bienheureuse Ide) qui fusionnent avec les religieuses cisterciennes du Val.
    Le Val connaît au cours des siècles suivants de nombreuses turbulences : un premier incendie, en 1346, provoqué par les armées liégeoises et hutoises en révolte contre le Prince-Evêque, beaucoup de relâchement, un deuxième incendie à la fin du XVe siècle. Une réforme par l’abbesse Ide de Loncin s’avère bien opportune au début du XVIè siècle. Si l’abbaye a reçu, au cours des temps, des hôtes illustres dont, entre autres, au XIIIe siècle, la bienheureuse Julienne du Mont-Cornillon et au début du XVIIIe siècle le duc de Marlborough qui y avait établi son quartier général au cours de la quatrième guerre de Louis XIV, elle vécut aussi des situations douloureuses : en 1795, l’exil des Cisterciennes du Val en Westphalie, conséquence de la révolution française, et la vente de la propriété comme bien noir, qui la transforma en château. La page de l’abbaye cistercienne est définitivement tournée avec la mort de la 37è et dernière abbesse en 1821.
    Le tout début du XXe siècle voit la venue des religieuses de l’Assomption. La propriété est achetée par elles en 1901 et, dès l’année suivante, arrivent les premières sœurs. Le noviciat international s’y installe en 1904 de même que les élèves des pensionnats d’Auteuil et de la rue de Lübeck. La maison vivra aux couleurs françaises jusqu’à la première guerre mondiale. Elle est promue au rang de maison-mère en 1907, sous l’égide de Mère Marie-Célestine et ce statut perdurera pendant un demi-siècle. A l’époque, le Val compte 108 religieuses et 40 élèves !
    La guerre de 14-18 provoque le départ de Mère Marie-Célestine, de plusieurs religieuses et du noviciat à l’étranger et ce, malgré la protection du drapeau espagnol qui flotte sur l’abbaye. La France, la Suisse, l’Italie et l’Espagne seront alors terres d’accueil.
    A Mère Marie-Célestine succède, pour trois mois seulement, Mère Marie-Catherine, bientôt suivie par Mère Marie-Joanna. Le noviciat, revenu au Val dès 1918, repart pour la France en 1939. Mère Marie-Denyse est nommée supérieure du Val pendant la période héroïque que constitue la deuxième guerre mondiale.
    En 1953, le chapitre général réuni au Val, élit Mère Marie-Denyse comme supérieure générale : Auteuil redevient maison-mère tandis que le Val accueille à nouveau le noviciat international, il y demeurera jusqu’en 1957.
    La communauté des religieuses de l’Assomption est présente et active au Val jusqu’en 1984. L’école secondaire avec son pensionnat, animés depuis cette date par des laïcs engagés, demeure un lieu où l’esprit chrétien se perpétue et peut se déployer.

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    Les orientations du chapitre général


    Chapitre Général des Religieuses de l’Assomption, juillet 2012
    Le PROJET de CONGREGATION. Quelques pages qui marquent notre identité aujourd’hui nous écrivait Sr Martine… Des pages qui ont une histoire, la vie de chacune de nous. La vie et la mission, la passion et la contemplation, la solitude et l’être-ensemble. Ces pages, tout au long des 6 ans, continuent leur chemin en nous et, à travers nous, dans le monde. Elles fécondent et engendrent notre être et notre agir, nos relations et nos réalisations. Allons-y, un bref tour d’horizon nous donnera le goût de les lire, lire et méditer, méditer et élargir.

    Ces pages s’organisent en 5 textes. Cinq textes à vivre en Assomption, en Assomption-Ensemble aussi. Cinq comme 5 doigts de la main, cinq comme 5 sens, cinq comme les 5 pains de l’Évangile. (Jn. 6,9)

    Une manière d’être dans le monde

    Un premier texte parle de l’identité contemplative, cœur de la spiritualité de Marie Eugénie, une identité contemplative qui est une manière d’agir d’être dans le monde. Il s’agit d’être des contemplatifs qui déchiffrent le réel à partir du projet de Dieu, de devenir des personnes qui ne sont indifférentes à aucune réalité humaine. La source de cette identité, on la trouve dans le mystère de l’Incarnation. Mystiques et prophètes, comme Marie, nous voulons reconnaître le Kairos, le temps de Dieu, annoncer la vie qui naît, identifier et combattre les idolâtries d’aujourd’hui, scruter l’horizon avec espérance car le Royaume est déjà présent, l’Évangile est déjà l’œuvre.

    La dynamique de communion : une manière d’être, de vivre nos relations et d’agir avec d’autres

    Dans le deuxième texte, il est question de devenir dans le monde des demeures de Dieu, des signes visibles de sa présence transformatrice, des lieux de pardon et de paix, des lieux profondément humains de prophétie et de sagesse : une dynamique de communion qui se veut une manière d’être, de vivre nos relations et d’agir avec d’autres. C’est l’appel à une communion profonde et durable, une communion qui façonne notre manière d’être et d’agir, tranche avec les promesses brillantes de la mondialisation et le vain bavardage d’une communication effrénée. Cette communion jaillit du mystère de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint. Créés à son image et à sa ressemblance, la communion avec Lui et avec nos sœurs et frères humains, est la meilleure manière de remplir la mission qui en découle.

    Répondre aux préoccupations concernant l’écologie et la migration : notre manière d’aimer notre temps

    La terre, un lieu de gloire pour Dieu disait Marie Eugénie. Dans ce troisième texte, nous sommes introduits aux défis que sont l’écologie et la migration, défis qui aujourd’hui ont un impact sur chaque personne et chaque lieu de notre terre. Répondre aux préoccupations concernant l’écologie et la migration, une manière d’aimer notre temps, c’est ainsi qu’est formulée l’orientation. C’est le Pape Benoit XVI qui disait : si tu veux cultiver la paix, protège la création. Impossible aujourd’hui de ne pas entendre les cris. Notre identité contemplative et la force de notre mission d’éducation aiguisent notre perspicacité. L’internationalité de la Congrégation nous permet de donner une réponse locale et globale à la fois. Dieu vit que tout cela était bon, à nous d’y travailler avec Lui !

    Le leadership évangélique et sapientiel : notre manière de favoriser la vie

    Mutations du monde, changements de société, évolution démographique de la Congrégation, charisme Assomption… nous poussent à relever de nouveaux défis dans le domaine et l’exercice de l’autorité et de son expression. Quatrième texte : leadership évangélique et sapientiel, manière de favoriser la vie. L’animation est un don de l’Esprit, un charisme qui jaillit d’une expérience d’intériorité, d’une attitude d’écoute et de l’expérience personnelle du Dieu proche, engagé dans le cosmos et dans notre histoire. Ce leadership retrouve aujourd’hui toute sa force parce qu’il engage à allier l’attention à l’audace, à donner une voix aux sans-voix, à être agent de communion, à favoriser la croissance harmonieuse, la vie et la recherche de la volonté de Dieu pour l’Assomption.

    La dimension économique de notre vie : chemin vers une plus grande responsabilité et solidarité

    Finalement, un dernier texte nous ouvre à la dimension économique de notre vie, chemin vers une plus grande responsabilité et solidarité. Pauvreté, inégalité, marginalisation, conflits d’une part et financement et soutien de projets apostoliques, accompagnement de nos sœurs malades et âgées d’autre part, nous pressent de réexaminer notre style de vie personnel et communautaire et notre gestion financière. Manière de fortifier notre engagement pour la justice et la solidarité.

    Assomption Ensemble

    C’est ensemble, sœurs et amis, en Assomption-Ensemble, que nous désirons relever ces défis, marcher sur ce chemin, pour qu’advienne en nous et autour de nous un monde meilleur, plus selon l’Évangile.

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    L’Assomption dans le monde

    Depuis la fondation, l’Assomption est internationale. Kate O’Neil, la cofondatrice, est comme l’identique son nom, irlandaise. Très vite, Marie-Eugénie ira fonder au Cap, puis en Nouvelle-Calédonie, en Angleterre. Comme elle le dit, "la terre est trop petite pour mon amour". Son regard, tout entier en Jésus Christ en à l’extension de son règne la pousse à porter au loin l’Évangile. Car "le zèle, tout comme l’amour qui en découle ne dit jamais c’est assez."
    Aujourd’hui, la congrégation s’est implantée sur 4 continents comme le montre cette carte
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Sur le Web

Témoignage breve

  • 4 octobre 2015 – (Conseil Général Plénier)

    En ce moment, se déroule le Conseil Général Plénier au Guatémala.
    Les provinciales du monde entier se réunissent avec le conseil général pour relire l’histoire parcouru depuis le CGP de 2013 et voir quelles orientations prendre pour l’avenir.

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